ENGAGEMENT : OLIVIER DA SILVA

Publié le 26/03/2025

ENGAGEMENT : OLIVIER DA SILVA - Collège Culinaire de France

OLIVIER DA SILVA, L'ENGAGEMENT A 360°

Depuis 2015, Olivier Da Silva incarne pleinement les valeurs du Collège Culinaire de France, non seulement à travers les trois établissements qu'il dirige, mais aussi par son engagement constant à faire grandir le collectif. Ancien chef étoilé, il a ouvert son premier restaurant, l'Odas, en 2013 à Rouen, où sa femme Suzanne a repris le rôle de cheffe. Depuis, il a élargi son activité avec Le Vert Bocage en 2021, et plus récemment Le Bistrot de la Pucelle en 2025, chacun incarnant les valeurs de qualité, de respect du produit et de soutien aux producteurs locaux prônées par le collectif.

Pour Olivier, avoir ses trois restaurants au Collège Culinaire de France, c'est bien plus qu'une reconnaissance : "C'est aussi une manière de faire vivre et de développer l'association, de tisser des liens, de promouvoir l'image et les valeurs qu’on prône. Plus les gens le verront, plus ils s'intéresseront à ce qui se passe, et plus cela donnera de la valeur."

Au sein de l'Odas, Olivier et Suzanne ont poussé leur engagement à l'extrême, en instaurant un approvisionnement strictement local. Ils se sont fixé une limite de 100 km autour du restaurant pour leurs producteurs, favorisant une relation directe avec les artisans. Même la décoration florale du restaurant provient de leur maraîcher. Cette démarche est un véritable hommage à la saisonnalité et à la qualité des produits, une démarche qui incarne pleinement les valeurs du Collège Culinaire de France.

L'implication d'Olivier ne se limite pas à ses établissements : il joue également un rôle clé dans le développement du réseau. En tant que membre actif, il participe au processus de recommandation, identifiant des producteurs et des restaurateurs qui partagent nos valeurs. "Si je connais la philosophie, je recommande. Sinon, je me déplace, je vais voir ce qui se passe chez les gens pour faire des retours aux équipes opérationnelles du Collège. On essaye d'être acteur." Le directeur du réseau, Peter Ball, fait souvent appel à lui pour recueillir ses conseils sur les producteurs et les restaurateurs qui souhaitent adhérer. "C'est important, tout ce travail de recommandation. C'est vraiment ça qui fait vivre le collectif. Être actif et non passif. C'est l'idée même de tout mouvement."

La transmission est une autre pierre angulaire de son engagement. Conscient des lacunes qui peuvent exister chez les jeunes chefs malgré leur passion, Olivier s'attache à les sensibiliser : "Les accrocher à la saisonnalité, aux terroirs et aux produits locaux, c'est important." Pour lui, plus les chefs s'éduquent et s'engagent, plus il y aura de retombées positives pour tout le secteur.

S'engager, c'est aussi pour Olivier de venir aux événements organisés par des membres du collectif avec ses équipes. Il a participé deux années au Marché Complice du Havre, et même lorsqu'il ne pouvait pas y prendre part activement, il s'y rendait pour soutenir les autres membres et entretenir le lien. Pour lui, ces rencontres permettent de tisser un réseau solide, de partager des expériences, et de continuer à apprendre : "Rien n'est simple dans nos métiers en ce moment. Mais l'importance d'adhérer à des réseaux, c'est de rester connecté à ce qui se passe. On a la tête dans le guidon, et parfois, on voit les newsletters passer, on rencontre des membres, ça nous donne des informations et ça renforce aussi les liens."

Pour Olivier, le Collège Culinaire de France incarne des valeurs portées à une plus grande échelle, grâce à des équipes opérationnelles qui œuvrent pour valoriser le collectif, renforcer son poids et accroître son influence dans le débat public autour de la gastronomie artisanale. "Avoir des gens qui font vivre le réseau, qui échangent avec d'autres professionnels en France et à l'international, c'est précieux."

Olivier est convaincu que plus il y a de membres au Collège Culinaire de France, plus les valeurs portées par le collectif sont connues et adoptées. "Avoir plus de membres sur un territoire permet d'être plus actif, de créer cette éducation et d'être représenté sur les autres territoires. Ça permet aussi de faire bouger les choses." Pour lui, faire partie du Collège, c'est appartenir à un réseau professionnel d'échange et de solidarité : "Tu fais partie d'un groupe où tu peux discuter avec les adhérents de tes problèmes, de tes interrogations, et puis bénéficier aussi du réseau pour avoir des réponses, des retours d'expérience."

"C'est important, sinon t'es tout seul. Si on s'isole, c'est mort. Même le lien avec les producteurs, c'est très important. On est tous interdépendants dans ces métiers. Si certains souffrent, tout le monde souffre. C'est évident."

Son engagement va jusqu'à la création d'un collectif de chefs sur son territoire, visant à rompre l'isolement souvent ressenti dans la profession. En multipliant les initiatives locales et en s'investissant dans le développement du réseau, Olivier Da Silva incarne cette idée d'un mouvement vivant, où l'on est acteur, ensemble pour bâtir l’avenir de la gastronomie artisanale.

 

 

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